"Aujourd’hui, le plastique, ce n’est plus chic. Mais les Français rechignent encore à acheter de l’eau conditionnée en carton. A qui la faute ?
" On voulait mettre sur le marché des produits naturels pour limiter l’abondance d’emballages polluants », explique Alexis Vaillant. Il faut dire que la petite brique d’eau présente des mensurations à faire rougir ses consœurs en plastique qui dominent le rayon dédié aux eaux minérales depuis une quarantaine d’années. Pour la rigidité : 75 % de carton, matériau renouvelable issu des forêts nordiques ; pour l’étanchéité : 20 % de polyéthylène ; et contre la lumière et l’air : 5 % d’aluminium. (...) L’empreinte carbone d’une brique de 25 cl en Tetra Prisma est de 26 g d’équivalent CO2 contre 97 g pour du PET – polyéthylène téréphtalate –, plastique utilisé pour les bouteilles classiques. (...) "
Cependant, l’idée prometteuse ne fait pas encore un carton. Au départ, l’Aquapax était seulement vendue dans un réseau de distribution parisien sélectif – Colette, Cité des Sciences de la Villette. A 2 euros la bouteille, il s’en est vendu 100 000 jusqu’à aujourd’hui. Mais le compteur pourrait décoller en 2010 puisqu’elle s’affiche maintenant dans certains Monoprix à 1 euro. Un sacrifice pour une marque encore loin d’être rentable. « Aucun minéralier français n’empaquette aujourd’hui de l’eau en carton car il faut changer tout le système de production et c’est plus cher que de souffler des bouteilles en plastique », justifie le patron de Drinkyz, qui produit l’Aquapax en Allemagne. Et au-delà de son prix, la brique d’eau en carton se heurte à un obstacle de taille : son opacité. « Le consommateur a l’habitude des bouteilles transparentes qu’il associe à une eau pure », explique Sylvain Pasquier, ingénieur chargé des déchets à l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie)."
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Source: www.terra-economica.info
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